Auguste PEGURIER

Auguste PEGURIER – (1856-1936) : le premier peintre tropézien

Issu d’une famille provençale fixée depuis le XVIIème siècle à Saint-Tropez, Auguste Pégurier est depuis toujours passionné de peinture. Après des études de droit, il finit par s’inscrire à l’académie Julian où professe Carolus Duran. Attiré par les impressionnistes, ses aînés, il recherche la création d’une ambiance colorée, la vibration d’une atmosphère où les objets sont noyés, les contours adoucis.

Il a comme les maîtres impressionnistes, le sens de la lumière mouvante, des frémissements de l’eau, des atmosphères ensoleillées. En adoptant la technique impressionniste, l’artiste couvrit ses toiles de touches vibrantes, et de papillotements des couleurs afin de fixer l’impalpable lumière de la Provence, d’exprimer avec tendresse et poésie le charme d’une nature changeante, de rendre les suaves harmonies fugitives de son pays natal. Plus que dans ses toiles, c’est dans de nombreux pastels et aquarelles que Pégurier s’exprime le plus librement. « Dans la nature, expliquait-il, les effets de couleurs durent quelques secondes à peine ; c’est la raison pour laquelle ils peuvent être mieux saisis par le pastel qui permet d’aller vite ».

Il peint un Midi apaisé, gracieux, tout en nuances. La lumière et la couleur évoquent celles de la Grèce dont les paysages gais et clairs se voilent pourtant, à certaines heures, d’une teinte de mélancolie.

Il fut le véritable premier ambassadeur de la splendeur tropézienne.

Source : « Les amis de l’annonciade – Musée de Saint-Tropez »

Les oeuvres