Eugène FEYEN
Eugène FEYEN (1815-1908)
C’est dans l’Est de France et plus exactement dans la Meurthe que Jacques Eugène Feyen voit le jour le 13 novembre 1815, il sera un peintre. Il se forme au Beaux-Arts de Paris dans l’atelier du peintre Paul Delaroche (1797-1856, Paris), notamment connu pour être à l’origine de ce que l’on appelle « l’anecdote historique » un genre à vocation documentaire, avec une sensibilité remarquable. Il approfondi ses connaissances auprès du peintre d’histoire romantique et néo-classique Léon Cogniet (1794-1880, Paris).
Découverte de la photographie, malheureusement abandonnée …
L’artiste expérimente également le nouvel outil révolutionnaire qu’est la photographie. Il initie également son frère cadet à cette discipline. Ce dernier devient, de cette façon, peintre et photographe.
Il expose au Salon (exposition d’œuvres d’artistes reconnu par l’Académie Royale de Sculpture et de Peinture) dès 1841. Dix ans plus tard, il est contraint d’arrêter de peintre et par conséquent d’exposer à cause d’une faiblesse oculaire. Il part s’installer à Cancale en 1861, la même année ou il est de nouveau exposé au Salon ou il y sera jusqu’en 1880, durant cette période il y sera primé deux fois : en 1866 et 1880. Une année plus tard il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Dès son arrivée en bretagne, il se passionne pour les paysages de la baie du Mont-Saint-Michel et de la récolte des huitres et plus généralement de toutes les activités autour de la mer. Il représente de manière fréquentes des jeunes filles. Son style naturaliste singulier plait au-delà des frontières françaises.
Sa copie de la Joconde remplacera l’original en 1913 suite à son vol au Musée du Louvre, 5 ans après la mort de l’artiste. Les œuvres de l’artiste sont consignées dans un catalogue réédité de la BNF “Catalogue des tableaux par Eugène Feyen”. L’édition original, de 1908, du catalogue de vente aux enchères de Drouot est consultable sur Gallica.