Henri RIVIERE

Henri Rivière (1864-1951), peintre-graveur,

Il entame une carrière de metteur en scène et scénographe en 1886 et crée à Montmartre, le Théâtre d’ombres au cabaret du Chat noir.

De l’estampe à la lithographie moderne…

Henri Rivière s’est ensuite imposé dans le domaine de l’estampe par sa passion de la couleur. En marge des courants artistiques de son époque, il puisa son inspiration dans les paysages de Bretagne où il séjournait régulièrement et dans les estampes japonaises qu’il collectionnait.

Sous l’influence conjuguée de l’estampe japonaise et des paysages bretons, il s’est lancé, au début des années 1890, dans la gravure sur bois en cherchant à transposer sur le papier les effets chromatiques des décors de ses spectacles d’ombres.

Les progrès de la lithographie en couleurs ouvrent la voie à une autre conception de l’estampe qui renoue avec sa vocation de multiple. Afin de toucher un public plus large, Rivière parvint à appliquer ses recherches à la lithographie, grâce aux conseils de son ami l’imprimeur Eugène Verneau. Largement diffusées, ses lithographies des Aspects de la nature (1897-1899), du Beau pays de Bretagne (1898-1917) ou encore de La Féerie des heures (1901-1902) sont des « estampes décoratives ».

Lorsqu’il mit fin à sa carrière de peintre-graveur, en 1914, il poursuivit une œuvre d’aquarelliste au gré de ses pérégrinations en France.

Source BnF – « Henri Rivière, entre impressionnisme et japonisme  » – avril 2009.

Les oeuvres