La Pêcheuse de crabes
La Pêcheuse de crabes, par Eugène FEYEN
Huile sur panneau de bois (40 X 55 cm), signée en bas à gauche – titrée au dos. En vente dans la galerie.
La Pêcheuse de crabes est une huile sur panneau, peinte à Cancale dans les années 1890 par Jacques Eugène FEYEN.
Avec son frère François-Auguste Feyen, il a contribué à la notoriété de Cancale et des plages de la baie du Mont-Saint-Michel. Lorrains, ils viennent séjourner dans ce village normand à partir de 1871 : Eugène peint beaucoup sur panneau et ses compositions ont le charme de « la chose vue ».
Caractéristiques de la toile
Le tableau a été exécuté à la peinture à l’huile, sur un panneau de bois. Il appartient au genre pictural de la marine, et a pour sujet une scène côtière maintes fois représentée : la pêche à pied.
Eugène Feyen a ainsi executé de nombreuses toiles représentant des scènes de bord de mer : ce sont souvent des scènes issues de la vie quotidienne, avec pour sujet des pêcheurs de condition modeste, ou leurs familles.
Le sens aigu du détail dont le peintre fait montre, tout autant que le choix des thématiques et leur traitement, ont valu à certaines de ces toiles d’être qualifiées de naturalistes.
Le panneau d’ébène est encadré avec une baguette de chêne clair, mesure 40 cm de haut par 54 cm de large. Il est signé dans le coin inférieur gauche.
Reportage sur les jeunes travailleurs de la mer
Scène de vie à Cancale, cette œuvre nous fait découvrir la pêche à pied, rythmée par les marées, qui apporte souvent la base de l’alimentation de ses familles de village en bord de mer.
Si la jeune pêcheuse entourée de deux – bugalés – rayonne dans la toile, Eugène FEYEN traite aussi les détails des autres personnages avec une précision parlante, haveneau sur l’épaule – panier de pêche, qui nous montre la scène merveilleusement observée.
Il traite finement le portrait de cette jeune pêcheuse qui prend la pose pour le peintre. Comme un arrêt sur image, il donne une construction académique à son tableau, s’appuyant ainsi sur des règles de composition pour donner « force » à sa composition.
Avec un siècle et plus, ce tableau nous donne la nostalgie du siècle dernier.